Vœux 2021
Que souhaiter à l’humanité pour cette nouvelle année ? Tellement de choses viennent à l’esprit…
La première serait, je crois de RA-LEN-TIR ! Ralentir pour mieux pouvoir changer de direction et se détourner du mur qui nous fait face et vers lequel nous allons à pleine vitesse…
Il est urgent de prendre le temps de nous questionner sur notre rapport au monde, sur le sens de cette course effrénée à la consommation, sur la façon dont nous détruisons notre propre planète, sur cette société psycho toxique qui multiplie les burn-out,… Peut être aussi se questionner sur ce virus qui nous arrive peut être aussi pour éveiller les consciences quand à la nécessité urgente d’un changement.
Nous voilà en ce début d’année, masqués, confinés, nourrit de peur… embarqués dans un véhicule fou dont on ne sait plus qui conduit ? L’homme ou l’économie ? Ni si quelqu’un a encore le pouvoir d’appuyer sur la pédale de frein ? Et la volonté d’écouter certains passagers qui ont des idées… proposent d’autres chemins…
Je sais que nous sommes nombreux à souhaiter autre chose !
Alors pour 2021, je souhaiterais que les passagers que nous sommes soient entendus.
De mon côté, j’ai fais ce choix de ralentir, cessé une activité d’infirmière libérale lucrative pour me consacrer au yoga où la lenteur est de mise; m’offrir ce luxe de passer du temps avec les personnes que j’accompagne, un temps de qualité, qui m’enrichit bien au-delà de l’argent qu’il m’apporte. Je poursuis donc à pied, en conscience, en accord avec mes valeurs…
« Travailler plus, pour gagner plus » prônait l’un de nos dirigeant que je me garderais de qualifier… Mais on veut « plus » de quoi ? N’y a t’il pas assez de mal être, de suicides, de burn-out ? Assez d’exclusion, de violence, d’injustice sociale ? Assez de pollution, de destruction de la nature, de non respect de la vie ? A quel moment, arrête t’on d’en vouloir « plus »? A quel moment s’arrête t’on ? Pour observer ce qui est ? Pour réaliser l’absurdité de la situation ?
En 2021 ? Je nous le souhaite…
Peut-être est il temps d’en vouloir moins !